FAQ Numérique

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Autofocus : comment fonctionne l’autofocus ?

Le système autofocus d’un appareil photo dirige l’objectif pour faire la mise au point sur le sujet.

Malgré un but simple : faire la mise au point centrée sur le sujet, le fonctionnement du processeur de l’autofocus est complexe.

Le processus fonctionne généralement comme suit :

  1. Le processeur autofocus fait un test pour voir si la mise au point a changé
  2. Le processeur évalue le changement
  3. En utilisant ces informations, le processeur envoie les informations pour régler l’objectif (nouvelle distance)
  4. Le système répète les étapes 2 et 3 jusqu’à ce que la mise au point correcte soit trouvée..

Le tout est effectué en une fraction de seconde !

 

Balance des blancs : utilité du réglage de la balance des blancs pour la prise de vue en studio ?

Le réglage de la balance des blancs est « le » moyen de corriger des couleurs peu réalistes.

Ainsi les objets blancs dans la réalité doivent apparaitre blancs dans votre photo. L’appareil règle cet équilibre en prenant en en compte « la température de couleur » de la source lumineuse, qui se réfère à la chaleur relative de la lumière blanche.

Les appareils photos numériques ont souvent une assez grande difficulté à la régler précisément ce qui produit des dominantes.

Si vous travaillez en JPEG, pour un réglage précis, il peut être utile de connaître la température de couleur des flashs et régler manuellement cette température de couleur sur l’appareil (souvent autour de 5500 ° kelvin).

Il faut noter aussi que la stabilité de la température de couleur des flashs de studio dans le temps est un indice de qualité.

Si vous travaillez en fichiers RAW , vous pouvez ajuster la température de couleur au moment du traitement du fichier donc pas de problème pour la température de couleur au moment de la prise de vue.

Bruit : qu’est-ce que le bruit ?

Une image bruité est l’équivalent numérique du grain du film argentique mais beaucoup plus disgracieux !

On peut comparer le bruit au sifflement subtil que vous entendez de votre système audio quand vous montez le volume.

Pour les images numériques, ce bruit apparait comme des poussières aléatoires sur une surface qui normalement devrait rester lisse ce qui dégrade significativement la qualité d’image.

Bien que le bruit amoindrisse souvent l’intérêt d’une image, il est parfois souhaitable pour imiter le grain argentique.

Un peu de bruit peut aussi augmenter l’acuité apparente d’une image.

Le bruit  dépend aussi de la sensibilité choisi (iso), de la durée d’exposition et de la qualité du capteur.

Actuellement, concernant la capacité à contenir le bruit, il semble que l’un des meilleurs capteurs (surtout compte tenu de son prix encore abordable), soit le Canon EOS 5D mark 2.

Capteur : comment fonctionne le capteur de l’appareil numérique ?

Un appareil photo numérique utilise un capteur comprenant des millions de pixels minuscules pour produire l’image finale.

Quand vous appuyez sur le déclencheur, l’exposition commence, chacun des pixels a « un photo site » qui est découvert pour stocker les photons dans une cavité.

Une fois l’exposition terminée, l’appareil photo ferme chacun de ces photosites.

La quantité relative de photons dans chaque cavité est alors triée dans des niveaux d’intensité divers dont la précision est décidée par la profondeur (0 – 255 pour une image de 8 bit).

Diffraction : qu’est-ce que la diffraction ?

La diffraction est un effet optique qui limite la résolution de votre image et ceci indépendamment du nombre de pixels de votre appareil.

La diffraction augmente quand on ferme le diaphragme (il faut donc éviter d’utiliser les 2 ou 3 ouvertures les plus petites (16, 22).

Les objectifs macros du fait de leur calcul optique résistent beaucoup mieux à la diffraction, en macro on a souvent besoin des petites ouvertures pour augmenter la profondeur de champs à courte distance.

Filtres à la prise de vue : quels filtres utiliser, pour quoi faire ?

Les filtres sont des outils créatifs importants en photographie et prennent une place de choix dans le fourre-tout !

Les filtres polarisants sont les plus utilisés, ils réduisent les reflets et augmentent la saturation des couleurs.

Les filtre UV sont transparents et protègent efficacement votre objectif.

  • le filtre polarisant circulaire ou linéaire augmente la saturation des couleurs. Il est principalement utilisé pour la photo de paysages pour le ciel, la mer, les feuillages…
  • le fitre gris neutre diminue l’intensité de la lumière. Il est utile en cas de très forte lumière (pour permettre d’ouvrir le diaphragme et limiter la profondeur de champ)
  • les filtres correcteurs de couleurs permettent de modifier la température de couleur. Ils sont principalement utilisés pour les paysages, les prises de vues en mer ou en studio…
  • le filtre UV n’a pas d’effet en numérique, il protège simplement l’objectif

Dans tous les cas choisir des filtres de qualité pour éviter de détériorer la qualité d’image !

Flare : qu’est-ce que le flare ?

Un flare ou reflet est créé quand une lumière violente frappe l’objectif.

L’effet a souvent la forme de ronds hexagonaux qui reprennent la forme interne du diaphragme.

Le flare diminue notablement le contraste de l’image.

Le pare-soleil, adapté à votre objectif, réduit notablement le risque de flare, il est donc fortement recommandé, notamment en studio où la lumière des flashs puissants peut avoir une influence sur le contraste de l’image et la saturation.

Les zooms, du fait de leurs complexités et du diamètre de la lentille frontal, sont beaucoup plus sensibles au flare.

HDR : qu’est-ce que le HDR ?

La high dynamic range photographie est une technique qui permet d’enregistrer une plus large gamme de tonalités en prenant plusieurs photos exposées différemment puis en les combinant au moment de la postproduction (avec photoshop par exemple).

La fonction merge HDR de photoshop CS ou CC offre cette fonctionnalité de « merging » et a fait de nombreux émules mais l’effet est un peu artificiel !

Jpeg vs Tiff : que choisir comme format de fichier ?

Jpeg veut dire « Joint Photographic Expert Group » c’est le standard mondial pour stocker des images !

Les fichiers Jpeg sont compressés et leur taille est très inférieure au Tiff mais ils ne travaillent qu’en 8 bits.

Tiff signifie « Tagged Image File Format », il peut être compressé ou non et peut théoriquement travailler sur une largeur de 16 bits.

D’une façon générale il est préférable de réaliser les retouches sur des fichiers Tiff car il n’y a pas de perte d’information à chaque modification et le format en 16 bits permet plus de souplesse sans introduire des artefacts.

Si vous désirez malgré tout travailler en JPEG , quelques conseils

  • sauvegardez votre fichier une fois qu’un maximum de retouches a été fait en utilisant une compression faible, puisque beaucoup de manipulations de l’image peuvent amplifier des artefacts de compression.
  • éviter de compresser un fichier un grand nombre de fois puisque les artefacts de compression peuvent s’accumuler et dégrader progressivement l’image. Dans de tels cas, l’algorithme JPEG produira aussi des fichiers de plus en plus grands au fur et à mesure de vos retouches.
  • vous assurer que le niveau le bruit d’image est aussi faible que possible sinon la taille des fichiers augmente de façon importante.

Mesure de la lumière : la mesure d’exposition de mon appareil est-elle fiable ?

Savoir comment fonctionne votre appareil est important pour éventuellement corriger les erreurs d’expositions.

D’une façon générale, la mesure d’exposition de l’appareil fonctionne correctement si la lumière est régulièrement distribuée sur votre sujet.

Par contre quand il y a de forts contrastes ou des blancs et noirs sur certaines parties de l’image, l’appareil calcule simplement une moyenne (par exemple sur les sujets au sport d’hiver avec la neige).

Il faut donc vérifier votre histogramme et corriger au besoin l’exposition pour adapter l’exposition au sujet en ajustant le correcteur d’exposition en + ou en -.

 

Noir et blanc : qu’est que la conversion numérique en N&B ?

Convertir en noir et blanc signifie désaturer les couleurs.

Cela peut se faire en imitant l’utilisation de fitres de couleur utilisé en argentique d’où une grande flexibilité sur la gamme des gris.

Néanmoins le fait de ne pas respecter les tonalités dans la scène de départ peut réduire le message ou les qualités artistique de l’image (exemple : un ciel noir et contrasté avec des nuages très apparents pour simuler l’utilisation d’un filtre rouge en argentique).

Il existe un nombre important de techniques de conversion qui chacune ont leurs avantages sur le plan de la flexibilité et de la facilité d’utilisation.

 

Objectifs : quel objectif choisir ?

L’objectif un élément essentiel du processus créatif.

Choisir le bon objectif pour un sujet donné est un équilibre entre coût, luminosité, taille, poids, vitesse et qualité d’image.

La longueur focale détermine l’angle de prise de vue et donc le grossissement du sujet pour une position donnée.

Les grands-angles sont aussi appelés courte focale, les téléobjectifs : longues focales etc…

Utilisation des différentes focales (pour un capteur full-frame) :

  • très grand angle (< 21 mm) : architecture
  • grands-angles (21-35mm) : paysages
  • focale proche de la focale normale (35-70mm mm) : scène de rue, photo documentaire, journalisme
  • petit télé (70-135 mm) : portraits
  • télé (165-300 mm) : photo animalière

Piqué des images : qu’est-ce que le piqué (netteté) ?

Le piqué décrit la clarté de détail dans une photo et peut être un outil créateur pour souligner la texture par exemple.

La technique photographique et le post-traitement appropriée augmentent ou diminuent cette acuité, bien qu’elle soit en fin de compte limitée par votre appareil photo, l’agrandissement de l’image et la distance d’observation.

Deux facteurs fondamentaux contribuent à l’acuité perçue d’une image : la résolution et l’acutance

 

Acutance (ou acuité des bords) :

reflètent les transitions de l’information d’un bord à l’autre dans les parties de l’image, par exemple le pourtour d’un visage qui se détache sur un fond lisse et uni. Haute acutance signifie transitions aiguisées et détails avec des frontières clairement définies.

Résolution :

capacité de l’appareil photo à distinguer entre eux les éléments proches (par exemple deux lignes).

 

Professionnel (devenir) : vivre de la photo est-ce raisonnable ?

Les photographes qui vivent de la photographie en travaillant sur commande ont abandonné tous travaux de recherche photographique personnelle.

La photo est devenue un boulot comme un autre.

Dans le monde professionnel, on distingue :

  • les photographes qui vivent avec un job photo alimentaire, par exemple un photographe qui travaille pour un magazine ce qui lui permet de financer des travaux personnels plus ambitieux
  • ceux qui n’acceptent que des commandes sur des sujets correspondant à leur thème de recherche personnelle, c’est très courageux mais… la plupart vivotent !
  • Pour gagner de l’argent tout de suite un seul moyen : passer son CAP de photo et devenir apprenti chez un photographe pour ensuite pratiquer la photo de mariage, la photo scolaire, le labo numérique (minilab…)…

 

Profondeur de champs : la comprendre.

La PDC est la zone de netteté d’une image, elle varie suivant la taille du capteur, l’ouverture et la focale de l’objectif.

C’est donc au photographe de décider au moment de la prise de vue quels éléments nets ou flous doivent apparaître dans l’image (par exemple un portrait net sur un fond flou).

 

Raw : quand dois-je utiliser le fichier raw ?

Le fichier RAW est l’équivalent digital du négatif argentique.

Il contient les pixels bruts qui viennent directement du capteur sans modification logicielle.

L’appareil photo convertit le fichier raw en jpeg (ou tiff pour certains) en utilisant son propre logiciel avant de stocker l’image en mémoire.

Vous pouvez intervenir sur les fichiers RAW sur votre ordinateur et modifier vous-même les paramètres avant de générer le fichier jpeg ou tiff.

    • Avantages de travailler sur les fichiers en RAW :

      • réglage de la balance des blancs
      • vous travailler sur une profondeur de 12 bits (donc un peu plus de précision des couleurs)
      • possibilité d’augmenter la netteté de façon importante
      • pas de perte due à la compression du fichier

 

  • Inconvénients du Raw :

    • les fichiers en raw sont plus importants et encombrent votre carte mémoire
    • la conversion manuelle sur votre ordinateur ( sous photoshop par exemple ) est une étape supplémentaire et prend du temps
    • pour l’appareil photo, le temps d’écriture est plus important ce qui peut limiter les prises de vues en rafale
    • les fichiers RAW ne sont pas standards si bien que chacun exige un logiciel de traitement particulier
    • sur l’ordinateur (par marque : Canon, Nikon…)