Un maître du tirage noir et blanc
Un maître du tirage noir et blanc : le roumain Gheorghe Lazaroiu Quand en 1962, Gheorghe Lazaroiu a commencé à photographier son entourage familial, il ne se doutait pas que la passion de la photographie l’accompagnerait jusqu’au dernier souffle de sa vie. Je suis témoin de ses dernières paroles sur son lit de souffrance auprès duquel nous avions encore échangé des idées de photographies dans son français de francophile sincère. Il débutait donc en 1962 avec son Zénit 4 et installait son laboratoire improvisé dans son modeste appartement au fond d’une cour de la vieille ville de Sibiu. A l’époque, il y avait peu de livres techniques et autres revues d’art photographique encore moins de possibilité de formation professionnelle. D'ailleurs, Gheorge Lazaroiu voudra rester toujours un amateur sans soucis de gagner un sou n’y même un juste remboursement de ses frais. Il vivra très modestement de 1954 à 1990 de son salaire de professeur ou journaliste dans une époque politique non favorable. Je me souviens qu’en 2003, il sortait de sa poche et de sa retraite de misère quelques lei pour payer des timbres postes et répondre à des participants au concours international de Sibiu, concours aux cimaises FIAP dont il détiendra un titre honorifique. Que dire des 1400 prix nationaux et internationaux, des médailles venant de tous les continents AFIAP, EFIAP, PSA, FPSG, son armoire était pleine de médailles d’or, bronze, drapeaux, rubans etc. Le travail en laboratoire le passionne Il expérimente les procédés de solarisation, de collage, de masquage à peu près illimités. Il excellera, après des nuits blanches, des jours de gel oubliant de manger mais tirant sur son éternelle cigarette qui le tuera. Ses images, d’une facture classique à partir d’un cliché noir et blanc d’un paysage, un portrait ou une nature morte, deviendront une métaphore ou un essai poétique. A partir des années 1980, utilisant son Pentacon Six TL Il deviendra alors maître de son film celluloïd 6/6 avec densité pour des grattages, des superpositions et des high keys. En 1995, il répondait au questionnaire de Mr Auer, utilisant sa vieille machine à écrire qui lui aura tant servi (ses courriers au papier carbone) à propos de son entrée dans L’encyclopédie internationale des photographes de 1839 à nos jours. En 2004, grâce au soutien du Cercle d’Action Culturelle et Européenne de Bordeaux, les PTT éditeront un timbre de 0.50 euro avec une de ses images favorites « Un grand merci ». Aujourd’hui, bien que malheureusement ses œuvres n’aient pas eu la conservation nécessaire de la part de...
Réaliser des portraits en intérieur avec un flash externe
Les flashs électroniques externes actuels vous offrent de nombreuses fonctions souvent inutiles...
Combien de pixels ai-je besoin ?
C’est la question qui est la plus posée sur les forums. Le nombre de pixels conditionne le format maximum d’agrandissement acceptable c'est-à-dire un format qui ne permette pas de distinguer le moindre pixel même en ayant le nez sur le tirage. Rappel : la qualité d’image dépend principalement de l'objectif, pas du nombre pixels ! De plus le fait d'avoir plus de pixels, sur un capteur de taille identique, n’améliore pas forcément la perception des détails mais dégrade obligatoirement la dynamique et le rapport signal / bruit ! Par exemple pour un tirage au format 32 x 48 cm : Un appareil avec 24 MP avec un zoom bas de gamme produira de moins bonnes images qu’un appareil qui ne possède que 10 MP avec un zoom haut de gamme (par exemple zoom de la série L de Canon) Format d'agrandissment conseillé en fonction de la taille du capteur Taille du capteur en millions de pixels (MP) Format idéal cm Finesse maximum cm Qualité acceptable cm 4 19 x 28 13,5 x 20,25 34,5 x 51,75 6 25 x 37,5 18 x 27 46 x 69 8 28 x 42 20 x 30 51 x 76,5 10 32 x 48 23 x 34,5 58 x 87 12 34 x 51 25 x 37,5 64 x 96 15 38,25 x 57,4 28 x 42 72 x 108 18 37 x 55,5 27 x 40,5 69 x 103,5 24 42 x 64 30 x 45 108 x 162 Taille maximum d'impression en 72 ppp, 150 ppp, 300 ppp La définition idéale pour Internet est comprise entre 72 à 100 ppp. La définition maximum pour imprimer est de 300 ppp, aller au delà ne sert à rien car les meilleures imprimantes jet d'encre et les traceurs ne dépassent pas 240 à 300 ppp (petit rappel : le standart en impression offset est de 300 ppp). ...
2 portrait a mode
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Le Minox GT
Un vrai GT (GT pour grand tourisme) Ce "pocket" 35mm argentique ultra-léger de 190 grammes et ultra-compact (100x61x31mm) permet d'être porté sur soi en permanence en promenade...
Iosif Berman (1892- 1941)
Fotografii: Biblioteca Academiei Române, Iosif Berman (arhiva Radion Chiaburu, arhiva Luiza Berman) Priveghi în curte într-un sat din Drăguş, Braşov Sursa: „Iosif Berman: A Photo Album” / Arhiva de imagine a Muzeului Ţăranului Român Encore un photographe dont l’oeuvre mériterait d’être redécouverte dans le cadre de l’histoire de la photographie européenne. Cet homme à l’esprit vif et de bon humeur, voir blagueur, a vécu des événements qui ne sont pas toujours perçus en occident, alors reprenons quelques éléments dans les différents textes que des journaux, blogs et revues roumaines portent à notre connaissance. Le père Berman est un juif qui s’est battu pendant la guerre d’indépendance de 1877. Il y gagnera la nationalité roumaine (pour notre lecteur, une petite visite sur la causerie Anatole Magrin…). Son fils Iosif , notre jeune homme ,semble s’être inspiré des photographes ambulants dans sa région de Cernauti et le voila qui arrive à 19 ans à Bucarest (le Petit Paris) pour être photographe. Il passe un concours et travaille alors pour le journal Gazeta Ilustrata. Pendant la première guerre mondiale, il est alors enrôlé comme photographe aux armées et le front le conduit via Odessa jusque dans le nord du Caucaz en plein dans la révolution russe. Perte de ses clichés, fuite vers Istanbul ou il reprend un travail de photo- reporter pour différents journaux européens. De son périple russe, il revient marié avec Raisa et sa petite fille Luisa. Après ses 4 années passées à Istanbul/Constantinople, de 1920 a 1924, nous le retrouvons à Bucarest ou il travaille pour les journaux Adevarul et Dimineata après un heureux concours de circonstance quand le français Victor Delbond ne peut répondre à la proposition de poste. Ces années 1925-1940 sont les plus productives de notre photo- reporter, connu et apprécié de tous. Tous sera bon pour passer devant l’objectif de son Contessa , tous les thèmes seront abordés avec le souci de photographier la réalité , souvent en jouant avec les ombres et les nuages. Aussi, il sera adepte du photomontage. Nous retrouvons dans les archives de l’époque, l’incendie de magasin, le bottier au travail, les vendeurs de légumes ou les paysans, le roi Carol II et le maréchal Averescu, le marché aux puces, les abattoirs et les sujets mondains etc. et surtout un travail conséquent sur le monde paysan à la demande du professeur Dimitrie Gusti, le fondateur du Musée du Paysan Roumain de Bucarest. Ci -après quelques liens où vous pourrez visualiser des archives de presse : www.historia.ro/galerii-foto/iosif-berman-primul-foto-reporter-roman ...