Blog

Le margeur

Le papier photographique utilisé pour réaliser l'agrandissement doit être parfaitement plan pour que la netteté de I’image soit uniforme. C’est pourquoi un margeur  est indispensable. Les margeurs sont équipés de caches réglables, ce qui permet de réaliser des tirages avec bords blancs. Pour tirer un agrandissement sans bords blancs, il faut employer un margeur à caches amovibles. Pour réaliser de grandes séries d'agrandissements, allant bien au-delà du format 18 x 24 cm, il est conseillé de confectionner un support en papier blanc ou en plastique clair avec des repères correspondant aux différents formats d’agrandissement afin de toujours placer le papier convenablement. Il n’est pas rare que des amateurs confectionnent eux-mêmes un margeur pour les grands formats. De tels margeurs conviennent très bien dans la mesure ou la planèïté du papier est garantie et où ils sont pourvus de surfaces les empêchant de glisser. ...

Créer un mini studio photo chez soi pour le portrait Spécial

Qui n'a pas rêvé, un jour,  d'avoir un studio à sa disposition. Je vous propose de créer chez vous un petit studio facile à installer. Après votre shooting, le matériel sera rangé et disparaîtra pour permettre à votre séjour (ou la pièce choisie) de retrouver une configuration "normale" . Cette souplesse  vous permettra  de rester en excellent  terme avec votre épouse ! Un mini studio pour quels sujets ? Le but ici est de se limiter à des sujets de petite taille comme : le portrait serré (gros plan du visage) un plan plus large (head and shoulders) des objets divers et natures mortes éventuellement un peu de nu en gros plan (close-up, topless...

Rogi André (1905 -1970)

Rosza/ Rosa Klein André Kertész, Self-Portrait with friends, Hôtel des terrasses, Paris, 1926 [Autoportrait avec des amis à l’hôtel des terrasses] [Although unidentified, the lady is Rogi André (then Rosa Klein and first wife of Kertész from 1926 to 1930) - if somebody recognized the other “friend”, feel free to tell me.] from MAP (photo) Les amis , allez sur le site de la Réunion des Musées Nationaux et visiter la galerie de portraits de ces artistes et écrivains des années 1935 -1950, aujourd’hui fameux, et dont les images sont souvent utilisées dans la presse et ouvrages spécialisés. Picasso, Derain, Matisse, Gide, Mondrian, Chagall, Soutine sur son lit de mort ,bien d’autres encore et aussi un portrait souvent montré et que l’on retrouve sur le marché de la photographie, celui de Dora Maar. Ces portraits ont tous le point commun d’avoir été tirés par une émigrée hongroise Rogi André, venue de Budapest à Paris en 1925 à l’age de 20 ans. Son vrai nom, Rosza Klein, semble avoir été abandonné par l’artiste pour des raisons personnelles liées à sa courte vie commune avec son voisin de rue à Paris , le photographe hongrois André Kertesz si célèbre plus tard. Ni l’un ni l’autre ne parlerons beaucoup de ses quatre années passées en commun. Nous retiendrons que Rosza apprendra le maniement de l’appareil de photographie de ce dernier, et elle-même, sera en quelque sorte professeur avec un rolleiflex  pour Lisette Model, dans un moment de vaches maigres. Que ce soient dans les expositions rétrospectives, les livres d’art ou le marché, on reparle vraiment d’elle que depuis les années 1980 mais si peu à mon avis. Elle décédera  à Paris en 1970 et nous retrouvons aussi  ses photographies dans le fond Rogi de la Bibliothèque Nationale de France, peut être suite à succession, donation, paiement des frais de succession etc. L’oeuvre est heureusement sauvée. Car il s’agit bien d’une œuvre importante pour l’histoire de la photographie européenne, l’histoire de ses artistes et écrivains mondialement connus et aussi bien entendu pour la valeur photographique par cette artiste sensible. Le visage de Dora Maar, la compagne de Picasso, entre dans l’éternité. Puissant...

Les nus de Willy Ronis (1910 – 2009)

 Willy Ronis, comme ses collègues Robert Doisneau, Henri-Cartier Bresson et Brassai est plus connu pour ses instantanées des rues de Paris, ses habitants, amoureux, enfants. Willy Ronis, sa vie, son  oeuvre Nicolas Sarkosy n'a pas hésité à en faire l'éloge de Willy Ronis en le qualifiant de photographe humaniste "témoin des aspirations sociales après la deuxième guerre mondiale et poète de la vie simple et joyeuse". Sous la pression de son père retoucheur puis photographe (qui ouvre son studio à Paris) Willy Ronis a suivi des cours de droit à la Sorbonne et parallèllement des cours de musique (il voulait devenir compositeur). Son père tombe malade en 1932, il demande à son fils Willy de prendre la suite à son studio photo. Willy Ronis ne s'intéresse pas à la photographie conventionnelle par contre il se passionne pour les expositions photographiques. Avec la montée du front populaire Willy Ronis pratique le reportage avec assiduité (mouvements de foule, fêtes populaires...