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Photo numérique

Jamais autant d'images n'ont été réalisées par les photographes amateurs, l'utilisation de l'appareil numérique se traduit par 7 fois plus de photos qu'en argentique avec des créations et des expressions individuelles élargies. L'image prend une place prépondérante dans notre société et quel que soit son support. De nouveaux outils numériques, avec la fonction photo, se développent : téléphone, camescope...

Le Baron GROS

Un diplomate photographe, Le baron GROS (1793-1870) La diplomatie est toujours confidentielle. Serait-ce pour cela que l’oeuvre du baron Gros soit si peu connue. Et pourtant ce diplomate, neveux de l’artiste Gros, peintre officiel des armées de Napoléon 1er, aura un parcours professionnel qui ferait des envieux encore de nos jours dans la profession selecte des représentants d’états. Le baron Gros par Disderi : (Disderi , un roman à lui tout seul et un des pionniers de la photographie française) Après ses premières armes à Lisbonne et en Egypte, Jean-baptiste Gros est envoyé comme chargé d’affaires aux Amériques. 1832-1842 : Débutant au Mexique puis au Brésil enfin en Colombie et Bogota où commencera vraiment sa pratique de la photographie. Il faut dire qu’entre temps, en peintre paysagiste amateur de bon niveau, il aura mis sur la toile les pyramides mexicaines de Teotihuacan en juin 1832, l’année de son arrivée comme premier secrétaire de la délégation française à Mexico. Il parcourt la grande majorité du pays et ses œuvres sont entrées dans le patrimoine national mexicain. Son activité photographique, qui éclot à Bogota, est significative  En effet, il va manier le daguerréotype avec dextérité et bien que dans l’Athènes de l’Amérique du sud, Luis Garcia Hevia et le photographe français ambulant Goni aient déjà pratiqué cet art, l’oeuvre du baron Gros est plutôt retenue comme le commencement de la photographie en Colombie ou tout du moins comme faisant partie de la toute première génération. 1850 : Le baron Gros est en poste à Athènes.   Une importance exceptionnelle est donnée par les hommes cultivés de l’époque à la qualité de son daguerréotype de l’Acropole. En effet, la technologie évolue et il existe un débat entre ceux qui veulent l’image sur la plaque d’argent et ceux qui deviennent adepte du calotype, tirage sur le papier. Même Prosper Mérimée est divisé. http://www.metmuseum.org/special/French_Daguerreotypes/13.r.htm 1851 : Paris. En tant qu’amateur distingué, le baron Gros se voit attribué la première présidence de la Mission Héliographique crée par la commission des Monuments Historiques. Des photographes en mission Une initiative en première mondiale d’envoyer 5 photographes en mission payée sur le terrain photographier les monuments, les lieux de France. Les membres de la Mission héliographique sont : Bayard, Durieu, Niepce de St Victor, Aguado, Le Gray,Baldus ,Le Secq, Lerebours, Lacan…Tous ces gens vont entrer au panthéon de la photographie. ! 1851-1863 : Londres Il sera témoin privilégié, lors de son arrivée, de The Great Exibition ou Crystal Palace Exibition. La célébration de l’industrie moderne par l’empire britannique mais aussi par quelques pays invités comme le Danemark, la Suisse et la France. Sa vue de...

Faire de belles photos

« Je ne suis pas à la recherche de quelque chose de préétabli. Je voyage dans le présent. Être perceptif en permanence. Ma journée est vraiment composée de la totalité de chaque moment, l’un derrière l’autre, du matin jusqu’au soir. Je ne dis pas que mon approche est bien et que l’autre est mal. Je dis qu’elles sont différentes. Moi, je préfère travailler, marcher douze heures par jour, ou faire douze heures de bus, ou simplement attendre ce bus, mais être tout le temps concerné, ne jamais être détendu. Et dans ces conditions cela n’a pas d’importance si l’on va à droite ou à gauche, parce que de toute façon il se passera quelque chose, c’est une question de lumière, de cadre, de hors cadre, de boutons, de vitesses, de diaphragmes… Il ne faut pas chercher plus loin que ça. » Klavdij Sluban. Voir, regarder, scruter le monde qui nous entoure pour développer votre « œil ». Après une séance de prise de vues n’avez-vous jamais constaté que les images que vous avez rapportées ne ressemblent pas du tout à ce que vous avez vécu ? C'est un éternel problème photographique qui se poursuit même après avoir maîtrisé  les aspects techniques : c'est une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle est qu'il existe une solution simple. L’appareil a une perception du monde très différente de la notre nous avons cinq sens (l'ouïe, la vue, le toucher, le goût et l’odorat) mais quatre de nos sens détournent notre attention : en extérieur nous entendons le bruissement du vent dans les arbres, nous sentons les odeurs et la brise du vent sur la peau, tous nos sens sont en éveil et génèrent des émotions… inutiles car seule la vue (le regard) compte nous avons 2 yeux, l’appareil photo n’en a qu’un seul, nous sommes sensibles à la notion de relief alors que nous produisons des images à 2 dimensions notre monde est en perpétuel mouvement mais notre œil est perturbé car l’image que nous allons réaliser est statique nous sommes dans un environnement en couleur même si nous désirons faire du noir et blanc. Certaines couleurs ne peuvent être différenciées en N&B (elles donnent le même gris). Souvent l’image (qui est une réduction du réel à 2 dimensions) n’est pas convaincante car des informations sont perdues par rapport au ressenti que l’on a eu avec nos 5 sens. Grâce à une pratique régulière, le photographe a la possibilité de rajouter des informations manquantes pour recréer une émotion. Le photographe devient un...

Comment calibrer son écran

Il n’est pas nécessaire d’investir 2000 euros dans un écran haute définition par contre la calibration de l’écran est indispensable (compter 220 euros environ pour une sonde X-RITE EYE ONE DISPLAY 2). En photographie numérique votre écran est l’outil que vous utilisez pour retoucher les tonalités, les couleurs, les contrastes… Vous utiliserez votre écran comme étalon Dans la chaine graphique l'écran sert de base pour régler votre APN, votre imprimante photo, videoprojecteur, scanner...

Les grands thèmes

"Certes, c’est bien la lumière « réelle » qui impressionne la pellicule ou le capteur de l’appareil photo. Mais, elle est filtrée, transformée, interprétée. Par le jeu de lentilles de l’objectif, qui peuvent déformer les choses ; par le choix des réglages du boîtier, qui vont créer du flou là où il n’existe pas ; par la transformation des couleurs qu’opèrent le logiciel de l’APN ou la chimie du négatif ; par l’angle de la prise de vue ; par le choix du « moment décisif », par les aberrations chromiques, les artefacts. Par le cadrage enfin qui est » la réserve de toutes les impostures " Régis Durand, in Le Regard Pensif Ici il est question du pur plaisir d'appuyer sur le bouton...