L’Art photographique sous l’ère numérique
Pour vous est ce que la photographie numérique, qui tend vers une esthétique parfaite, à une place légitime dans le marché de l’art ? Je ne sais pas si la photographie numérique tend vers une esthétique parfaite ! Comme disait Man Ray "les trucages d'aujourd'hui sont les réalités de demain". Bien sûr toute création, qui intéresse le public, peut mériter une place dans le marché de l'art. De nombreux artistes photographes actuels sont plutôt des plasticiens qui savent parfaitement utiliser les logiciels d'images pour leur création. Il est clair que la photographie numérique est petit à petit "absorbée" par les autres arts plastiques. C'est un peu dommage car après 1827 (date de la première photographie officielle par Nicéphore Niépce), le médium photographique a évolué durant les 100 années qui ont suivi pour finalement se faire reconnaître comme un Art à part entière. www.stefan-gilbert.com Aujourd’hui de nombreuses applications existent à propos de la photographie que ce soit pour les retouches ou la publication. Il est même possible de se faire payer pour des photographies postées sur instagram. Pensez-vous que cela mette en danger le métier de photographe ? La révolution numérique ne profite pas à tout le monde ! Comme dans toute révolution technologique il y a des perdants et des gagnants ! Le métier de photographe, qui était un métier de spécialiste, s'est démocratisé pour atteinte un large public qui peut profiter de la technologie numérique dans des domaines très variées. La photographie commerciale profite de ce gain de productivité. Comme toujours, quand apparait une nouvelle technologie soutenue par un marché dynamique, des opportunités se présentent avec des nouveaux métiers. Les professionnels doivent maintenant compter avec les amateurs "éclairés" et un partage du marché avec de nombreux semi-professionnels. Je pense par exemple à des salariés d'entreprise au départ non photographes qui, grâce à la facilité du numérique, réalisent eux même leurs photographies publicitaires ou commerciales pour promouvoir leurs produits sur Internet notamment. Dans le domaine de la photographie, de nombreux professionnels sont en difficulté ou ont pratiquement disparu je pense aux photographes de presse et aux reporters, aux artisans photographes portraitistes traditionnels ayant pignon sur rue, aux laboratoires argentique...
Jean-Loup Sieff (1933 – 2000)
Jean-Loup Sieff est né le 30 novembre 1933 à Paris de parents d’origine polonaise. Il étudie à l’école primaire à Paris et poursuit ses études secondaires aux lycées Chaptal et Décours ou il obtient le bac de philosophie. Débuts en photographie, formation Il entame de courtes études de lettres (2 semaines), commence des cours de photographie à l’école de Vaugirard où il ne restera que 3 semaines puis à l’école Vevey en suisse où son séjour se limitera à 7 mois et fréquentera le centre de formation des journalistes une dizaine de jours ! Lors d’une interview, Jean-Loup Sieff répond à la question rituelle : pourquoi faites-vous des photographies ? Il répond : « c’est parce qu’ on m’a offert un appareil photographique ». C’est vrai qu’il a commencé à faire des photographies à l’âge de 14-15 ans après avoir reçu un appareil comme cadeau d’anniversaire. II ajoutera qu’il fait des photos pour « arrêter la fuite du temps » et que sa véritable motivation est « le plaisir » et que dans toute activité, il y a la raison première, spontanée, irréfléchie, puis la réflexion sur sa finalité. Il ne faut pas que cette dernière vienne occulter, voire remplacer ce qui l’engendrera. Pour Jean-Loup Sieff l’art n’existe pas, seuls les artistes existent « Toute création passe par une technique mise au service d’un résultat satisfaisant pour les sens. Bonheur des formes, des couleurs, des mots, de l’oreille, du toucher…Il y a des photographies qu’on a envie de caresser de l’œil ! Mes photographies ne sont ni militantes, ni objectives, je ne témoigne de rien, n’ai aucun message à délivrer, ni point de vue à faire valoir. » Pour échapper à l’ennui du lycée, il se passionne pour la lecture, notamment pour l’écrivain Marcel Proust. Il avait décidé d’être metteur en scène de cinéma et fréquentait avec une égale passion le photo club et le ciné club de Clichy. Première parution, premiers contrats En 1950, à l’âge de 17 ans, sa première photo fut publiée dans photo-revue. En 1954-55, il débute ses premiers reportages : « le dimanche des jeunes filles célèbres » ou il interview et photographie Françoise Sagan et Marina Vlady. Lors de la publication, ses textes furent coupés et ses photos recadrés. Il ne l’accepta pas et ce fut le début de son combat pour le respect des images. De 1955 à 1958, il fut engagé au magasine « Elle » ou il fit des portraits, des reportages et des photos de mode. Tout en...
Un photographe de charme électrocuté sur un train…
Un photographe amateur de 25 ans a été très grièvement électrocuté et brûlé par un caténaire, mardi soir à Reims. Il se trouvait sur le toit d'un wagon de marchandise pour réaliser des photos de charme, a-t-on appris jeudi auprès de la police...
Le support de fonds motorisé Walimex
Ce support de fond mural électrique, que j'utilise depuis 5 ans, a bien rempli son contrat ; il est à la fois pratique d'utilisation, globalement fiable et d'un prix très intéressant soit 280 euros environ. A titre de comparaison l'équivalent chez MANFROTTO : comptez 2000 euros. Il permet de gérer 4 fonds qui sont actionnés par télécommande. Montage et utilisation Le montage à demeure sur le mur est assez simple, il faut veiller à mettre des chevilles biens solides car l'ensemble pèse lourd. L'écartement sera fonction des fonds papier utilisés, les rouleaux papier BD COLOR, par exemple, mesurent 2m72 de large. Les rouleaux de papiers seront dirigés vers l'avant, le papier noir (soit le plus courant) sera monté en haut pour profiter du maximum de hauteur. Pour dérouler un fond il suffit d'actionner un des boutons de la télécommande et tenir de chaque côté le fond papier que l'on tirera doucement en évitant qu'il se chiffonne ou se déchire. A l'inverse pour rembobinner un fond il suffit d'appuyer sur le bouton correspondant de la télécomande en veillant qu'il s'enroule bien droit sur le rouleau. La télécommande n'est pas fiable mais il y a une astuce Au bout d'un an j'étais prêt à commander une nouvelle télécommande ! J'ai eu confirmation auprès d'autres utilisateurs des caprices des boutons de la télécommande qui après 1 à 2 ans finissent par fonctionner par intermittence avant de s'arrêter totalement ; cela vient des contacts qui s'oxydent au fil du temps. Pour régler le problème il suffit d'ouvrir la télécommande et de mettre quelques gouttes de dégrippant anti-humidité comme le WD-40. http://prostudio360.fr/Walimex-ElA-vateur-de-Fond.html#.UsajBtLuLAw http://www.gramton.com/systeme-motorise-support-de-fond-electrique-pour-4-fonds.html ...
Les meilleurs couples films révélateurs (suite et fin)
Les révélateurs Kodak D76 ou Ilford ID-11 Ces révélateurs sont identiques et peuvent être qualifiés de "standard". Il sont considérés à grain fin sans perte de rapidité de l'émulsion. Ils procurent d'excellents résultats aussi bien en 35mm qu'en plans-films et permettent des rapports d'agrandissement élevés. Ils possèdent d'excellentes propriétés de conservation et sont livrés en poudre...
Robert Doisneau
Robert Doisneau est né à Paris en 1912 à Gentilly et décédé en 1994. Il est l'un des photographes les plus populaires d'après guerre et l'un des principaux représentants du courant de la photographie humaniste française. De 1925 à 1929, il apprend le métier de graveur-lithographe à l'école Estienne et cet art lui permettra d'entrer dans l'atelier d'art graphique ULLMANN et d'apprendre la photographie. En 1931, Robert Doisneau rencontre Pierrette Chaumaison avec qui il se marie trois ans plus tard et en 1931, il devient l'assistant d'André Vigneau qui lui fait découvrir le " non conformisme de la photo". En 1932, il achète son tout premier rolleiflex 6x6 et photographie Paris et la banlieue. En 1934, le constructeur automobile Renault de Boulogne-Billancourt, l’embauche comme photographe industriel, mais, du fait de ses retards successifs, il se fait renvoyer cinq ans plus tard, en 1939. Robert Doisneau devient alors photographe illustrateur indépendant. Il rencontre, peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale Charles Rado, le fondateur de l’agence Rapho. Après la seconde guerre mondiale, Robert Doisneau intégre officiellement, en 1946, l’agence de photographie Rapho, dirigé par Raymond Grosset. A la libération, Il se mit alors à produire et réaliser de nombreux reportages photographiques .Les séries de photographies de Robert Doisneau enthousiasmèrent la presse britanique et furent très vite appréciées aux USA. C'était une nouvelle forme de reportage où la personnalitéé du photographe était évidente. Ses reportages paraîtront dans de nombreux magazines comme Life, Paris Match, Réalités, Point de Vue, Regards, etc. Robert- Doisneau refusait tout carcan Travaillant à l'instinct, il ne voyait pas la nécessité d'un cadrage précis à la prise de vue car le rolleiflex, format carré, l 'obligeait à recadrer au tirage pour obtenir un format rectangulaire. Cela expliquait peut-être aussi son indifférence. Il s'amusait même de certaines utilisations dont la présentation changeait totalement le sens original de la photo! C'était un excellent technicien moins à l'aise toutefois en studio qu'en reportage. Sa préférence allait vers la lumière naturelle. citation de Doisneau:"la lumière m'attire, une lampe s'allume, je cours comme un fou; pour les insectes on appelle cela le phototropisme." Robert Doisneau ne se prenait jamais au sérieux et sa renommée l'étonnait quelque peu : il avait refusé la légion d'honneur prétextant que " le métier de photographe est un métier de funambule et que le poids d'une telle distinction risquerait de lui faire perdre l'équilibre".(source:Agnès de Gouvion ST Cyr). Les enfants : un des thèmes majeurs de l'oeuvre de R.Doisneau Robert Doisneau était timide,...