Avec un poème de Baudelaire
On sait seulement que ce livre d’images est préfacée par l’auteur, Edouard Bollaert, les 23 textes et les 24 images étant de lui-même et qu’il a été imprimé à Bar- le -Duc, dans la collection la petite grenouille verte, vers 1950 à ce que je peux en déduire de la qualité d’imprimerie, du papier et de quelques indices.
Quelque part sur Internet, on trouve mention des Lettres de mon moulinet par un Edouard Bollaert , un livre illustré à l’intention des pécheurs et amateurs de loisirs au long des rivières !toujours à la petite grenouille verte . Coïncidence. ? Édité en 1929
Suivant dans le temps, une affiche, très bien faite imprimée en 1950, une de ces affiches au titre suggestif : Tous boivent de la bière mosellane
Plus près de nous, 1958, un beau catalogue publicitaire, imprimé à Paris avec des poèmes industriels d’Edouard et une participation d’un Raymond Bollaert.
Cet ouvrage semble être recherché par les collectionneurs.
Soliloques sur des Mécanismes Automatiques. Bolar.
Donc peu de traces !revenons à ce livre d’images.
La préface prévient le lecteur :
« …la photo n’illustre pas le texte, le texte n’explique pas la photo, mais je serai très heureux si de leur rencontre naissait pour vous autre chose qui vous les fasse oublier très vite, un instant de joie avec lequel vous joueriez quelques instants …à moins que vous n’ayez tourné la page… ».
Le poème en prose de Baudelaire extrait du Spleen de Paris avec son titre l’Etranger prévient aussi. Le photographe-écrivain est-il tourmenté par son environnement, est-il loin des siens ?
Pourquoi la tonalité sombre du recueil ?
Des images tirées à la limite du brûlé, prises de nuit, au crépuscule dans le paysage au bord de la route, le long d’arbres squelettiques.
Quelque part, il parle de Tlemcen en Algérie passant par Carcassonne, tout en restant dans une zone géographique méridionale, région de chaleur et de soleil.
Des images plus lumineuses s’intercalent montrant une femme radieuse et des cheveux d’or.
L’image des cheveux platine me semble plus forte que celle de Man Ray avec Lee Miller ca 1930 !
Est-ce la bonne réponse à la bonne question ?
Résumons : des traces de cet artiste entre 1929 et 1958.
Peut être un lecteur de Studio-Plus pourra apporter quelques informations supplémentaires ?
Elles seront bienvenues pour sortir de l’ombre injuste, le travail de cet artiste énigmatique.
Qui êtes vous Monsieur le bon photographe ?