Le Baron GROS
Un diplomate photographe, Le baron GROS (1793-1870)
La diplomatie est toujours confidentielle. Serait-ce pour cela que l’oeuvre du baron Gros soit si peu connue.
Et pourtant ce diplomate, neveux de l’artiste Gros, peintre officiel des armées de Napoléon 1er, aura un parcours professionnel qui ferait des envieux encore de nos jours dans la profession selecte des représentants d’états.
Débutant au Mexique puis au Brésil enfin en Colombie et Bogota où commencera vraiment sa pratique de la photographie.
Son activité photographique, qui éclot à Bogota, est significative
Une importance exceptionnelle est donnée par les hommes cultivés de l’époque à la qualité de son daguerréotype de l’Acropole.
En effet, la technologie évolue et il existe un débat entre ceux qui veulent l’image sur la plaque d’argent et ceux qui deviennent adepte du calotype, tirage sur le papier.
Même Prosper Mérimée est divisé.
1851 : Paris.
En tant qu’amateur distingué, le baron Gros se voit attribué la première présidence de la Mission Héliographique crée par la commission des Monuments Historiques.
Des photographes en mission
Une initiative en première mondiale d’envoyer 5 photographes en mission payée sur le terrain photographier les monuments, les lieux de France.
Les membres de la Mission héliographique sont : Bayard, Durieu, Niepce de St Victor, Aguado, Le Gray,Baldus ,Le Secq, Lerebours, Lacan…Tous ces gens vont entrer au panthéon de la photographie. !
1851-1863 : Londres
Il sera témoin privilégié, lors de son arrivée, de The Great Exibition ou Crystal Palace Exibition.
La célébration de l’industrie moderne par l’empire britannique mais aussi par quelques pays invités comme le Danemark, la Suisse et la France.
Sa vue de l’exposition est à la Bibliothèque Nationale de France
Des photographes anglais et Darwin qui sera présent à l’exposition .
Yeut il des rencontres avec le baron Gros ?
Le baron Louis de Gros sera appelé en tant que diplomate de premier plan dans les années 1856 et 1860 avec l’expédition française de Chine et signera en tant qu’ambassadeur, le premier traité d’amitié et de commerce entre la France et le Japon le 9 octobre 1858 à Edo.
Probablement, devant la lourdeur de sa tâche, il n’aura pas le loisir de photographier, en tant qu’amateur éclairé, les événements.
Ellge. Sibiu 2011
Nb : (Pensons au Japon qui vit des heures difficiles en ce mois de mars 2011)
Bibliographie succincte :
- http://www.themagazineantiques.com/news-opinion/discovery/2010-02-17/recommended-this-week-27/
- Cronica de la fotografia en Colombia 1841-1948
- Taller la huella.Carlos Valencia Editores Bogota 1983
- Notes sur le Japon. La Chine et l’inde Par baron Charles de Chassiron 1861
- Prestige de la photographie Ed E.P.A. Paris 1980.
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