Brassaï photographe : un artiste complet
Je profite de l’exposition Brassaï « Pour l’amour de Paris » à l’hôtel de ville de Paris jusqu’au 8 mars 2014 pour rédiger ces quelques lignes sur Brassaï ce très grand photographe qui était aussi peintre, sculpteur et écrivain. Il est décédé en 1984 à l’âge de 84 ans.
Brassaï est un pseudonyme, son nom véritable est Gyula Halász., il est né en Hongrie en 1899 et arrive en France à l’âge de 3 ans. Brassaï (1899-1984), commence comme peintre avant de se tourner vers l’écriture, la sculpture, le cinéma et la photographie.
Il arrive à Paris en 1924 et devient journaliste. Il s’est vite intéressé à la vie nocturne, aux rues et aux lieux public
Il devient ensuite l’un des photographes les plus célèbres en réalisant notamment des photos de prostituées, voyous, noctambules, marginaux : l’appareil photo à la main, il parcourt les rues et les bars de Paris principalement la nuit.
Il fait alors partie de l’élite culturelle de Paris et compte entre autres amis : Miller, Picasso, Sartre, Camus et Cocteau.
De ses amis il dira un jour « On se demande parfois si la vie a un sens… et puis on rencontre des êtres qui donnent un sens à la vie. »
Un écrit de Brassai : « Chez Picasso »
Quelques citations de Brassaï
- « J’aime le naturel: c’est que la personne vous regarde franchement. Le regard est ce qui est le plus important dans un visage. Il y a une espèce de solennité, de solitude quand on regarde un objectif. C’est presque de la sculpture. »
- « J’ai toujours tenu la structure formelle d’une photo, sa composition, pour aussi importante que le sujet lui-même…Il faut éliminer tout ce qui est superflu, il faut diriger l’œil en dictateur. »
- « On se demande parfois si la vie a un sens… et puis on rencontre des êtres qui donnent un sens à la vie. »
- « C’est la hantise et le désir de l’homme de laisser une trace indélébile de son éphémère passage sur cette terre qui donnent naissance à l’art. »
- « Ce que j’aime, c’est les photos où il y a un sujet très simple qui, par une saisie particulière, devient un objet de luxe. Moi je ne suis pas reporter. L’actualité ne m’intéresse pas. La vie quotidienne est plus bouleversante. »
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