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Le mouvement surréaliste et la photographie

Le mouvement surréaliste à ceci d'époustouflant (et c'est déjà très sensible à l'époque de Dada) que les concepts nouveaux qu'il déploie à travers de multiples expérimentations rayonnent simultanément dans la poésie, la peinture, la sculpture, la musique mais aussi dans le cinéma et la photographie. La synergie pendant les années 1920 et 1930 est totale, les cloisons ayant été spontanément abatues entre les arts. Le média le plus présent dans les premiers numéros de la revue "La révolution surréaliste" c'est la photographie. Son invention est déjà assez ancienne (fin du XIXème siècle), mais prend, réinventée par Man Ray, une dimension qui fascine Breton et la plupart des surréalistes. Comme Max Ernst, Man Ray invente de nouvelles techniques (rayographes, solarisation), joue avec les codes de la représentation photographique, transgresse les conventions de posture des modèles et suggère de nouvelles atmosphères de conscience. Les clichés de Man Ray jouent un rôle considérable : bustes de femmes que carresse les ombres d'un voilage poitrine féminine redoublée mains croisées suspendues au dessus d'un siège vide objets étranges sortis de leur contexte traitement symboliste d'un nu insertions de caches figuratifs sur les négatifs effets spéciaux transformant les corps nus en sculpture éclairées de l'intérieur mannequin de bois illuminations et bavures abstraites de lumière...

Art photographique

"L'artiste vient à la vie pour un accomplissement qui est mystérieux. Il est un accident. Rien ne l'attend dans le monde social. Il naît tout nu sur la paille sans qu'une mère ait préparée ses langes. Dès qu'il donne, jeune ou vieux, la fleur rare de l'originalité - qui doit être une fleur unique - le parfum de cette fleur inconnue troublera les têtes et tout le monde s'écartera. De là, pour l'artiste, un isolement fatal, tragique même...

Ralph Gibson

"Dans un médium aussi récent que la photographie, il me semble impératif de faire un sérieux effort pour découvrir et annoncer son thème personnel. Ce dernier devient une signature visuelle qui appartient au photographe. faute de quoi, le travail devient académique, et n'est plus qu'une variation sur le thème précédent."  Ralph Gibson. Ralph Gibson est né en 1939 à Los Angeles. Le jour de ses 17 ans il s'engage dans la Navy où il acquiert un bagage technique photographique complet. Il réside actuellement à New York. Son premier livre Son premier livre  "The somnanbulist "  diffusé en 1970 lui apporte la notoriété ce qui lui permet d'abandonner la photo commerciale, travailler sur ses propres projets artistiques et éditer de nombreux livres avec sa maison d'édition : Lustrum Press. Son style Ralph Gibson est un maître de l'effet dramatique surréaliste et de l'abstraction. Ses photographies "minimalistes", à fort contraste noir et blanc, représentent souvent des éléments géométriques ou des gros plans sur des parties du corps (utilisation courante des mains notamment qui ont un pouvoir important de suggestion). Ses écrits sur l'art et le processus créatif en photographie méritent que l'on s'y attarde "Cela fait des années que j'étudie le processus créatif de mon travail pour essayer de l'améliorer. Cela m'a conduit à éliminer sans pitié un grand nombre d'obstacles conventionnels que la vie met en travers de la créativité. Si un mouvement ou une situation ne fonctionnait pas dans mon travail, c'est qu'ils étaient, par défaut, mauvais en soi. Grâce à ce raisonnement simpliste, je suis passé vers une forme d'abstraction que je continue aujourd'hui à chercher dans mes photos. J'élimine du champs de vision tout ce qui serait superflu par rapport au contenu que je désire obtenir. Le Brésil, l'Egypte, la sémiologie : chaque culture développe sa propre sémiologie particulière, son propre système de signes et de glyphes. Je cherche et trouve ces indications de différentes manières. Cela peut-être la langue, la musique, ou des stimuli entièrement visuels qui me montrent la voie. Un socio-anthropologue entrainé pourrait atteindre de façon plus directe les racines d'une société spécifique. Le fait que je m'intéresse à la formalisation de la culture sous une forme purement visuelle implique qu'en tant que photographe, je dois observer et m'efforcer de trouver les signes primordiaux et les plus caractéristiques de l'endroit. Cela m'aide à dégager une impression d'ensemble, à trouver un point de départ dans le pays. Les images du Brésil tendent à converger car la couleur leur sert de marque d'identité. Ces signes...

Sébastiao Salgado

Né en 1944 au Brésil, économiste de formation vivant à Paris, Sébatiao Salgado se tourne très tôt en 1970 vers le photojournalisme. Sébastiao Salgado : un photographe engagé Il sait que les matières premières (sucre, café, or, minerais…) structure durement l’économie mondiale et opprime l’homme dans sa production. Sa détermination absolu consiste à montrer le travail dans son action et ses photographies dépassent le constat plaintif, l’opinion ou l’idéologie. Récolte de la canne à sucre, extraction de l’or, mines de charbon au Brésil avec Sébastiao Salgado on entre dans un réel qu’aucun autre avant lui n’a saisi avec autant d’amplitude, les images sortent en puissance. En 2004 il commence un gigantesque projet qui s’intitule "Genesis" composé de vie sauvage, flore, faune, paysages et regard sur les communautés humaines primitives attaché à des traditions ancestrales ou qui vivent proches de la nature. Salgado : sa technique, son matériel Sebastiao  a démarré son projet Genesis en argentique avec un Leica M télémétrique et un Reflex Leica puis avec un Pentax moyen format 4,5 x 6 cm (son film de prédilection : la Tri-x développée dans du rodinal du moins dans la première partie de son projet Genesis). Ayant eu pas mal de problèmes avec les rayons X des aéroports (qui finissent par voiler les films)  ; il a failli stopper le projet Genesis, il s’est ressaisi et  a pris la décision de terminer le projet en numérique tout en recherchant un look argentique pour des raison d’homogenéité. Notamment il a utilisé DXO Film pack pour le look argentique. A noter que Sébastiao Salgado se sert de son appareil numérique comme s’il s’agissait toujours d’un boîtier argentique : déconnection de l’écran pour ne jamais être tenté de le regarder refus de voir ses images sur un écran d’ordinateur on continue à lui préparer des planches contacts sur papier Il reçoit ensuite ses épreuves de lecture 13 x 18 pour trier ses images et donner ses indications Est-ce la volonté de privilégier une démarche originale et de se ménager une niche privilégiée, ou un compromis entre une technologie nouvelle et sa technique spécifique qu’il ne maîtrise pas et une technologie ancienne dont il est un maître? Les principaux livres produits par Sébastiao Salgado Africa Tashen France, 2007 L'homme et l'eau, 2005 Exodes, 2000 Terra, 1997 La mine d'or de Serra Pelada, 1994 La Main de l'Homme, 1993 Sahel - l'Homme en Détresse, 1986 Autres Amériques,1986 Les Hmongs, 1982 ...

Art photographique

Le nu est l'un des sujets photographiques le plus inspiré, le plus traité, mais pour certains il reste encore sujet à controverse et à défi. Cet ouvrage propose une plongée dans les images de photographes contemporains, les plus talentueux, et dans une sélection de celles de photographes influents, aujourd'hui disparus, comme Robert Mapplethorpe et Guy Bourdin. Des années 30 aux années 70, cinquante ans de corps féminins vus par Willy Ronis, accompagné d'un texte original de Philippe Sollers. Willy Ronis voulait Sollers. Sollers n'attendait que ça. Il a dit oui pour Ronis, immédiatement. Le texte de Philippe Sollers aborde et souligne tout ce qui rend précieux et unique le travail de Willy Ronis sur le nu. Philippe Sollers : 'Les nus de Willy Ronis, dans leur extraordinaire naturel, sont sacrés'. Terry Hope est l'auteur d'une série d'ouvrages de photographie noir et blanc, il est né en 1956, a étudié la photographie au Harrow Collège de Londres au milieu des années 1970. En 1981 il s'est lancé dans le journalisme photo pour le compte de Camera Weekly jusqu'en 1989. Après une période de travailleur free-lance, il est devenu rédacteur en chef adjoint du magazine Amateur Photographer, l'un des plus vieux périodiques photographiques du monde. En 1998, il redevient free-lance. Actuellement il collabore régulièrement, sur des sujets divers, à la presse nationale anglaise, comme The Times, Sunday Telegraph et The Gardian ainsi qu'à d'autres publications spécialisées dans le domaine photographique. Il entretient une relation étroite avec certains grands photographes internationaux. Il a collaboré, durant quatre ans, à une chronique de David Bailey dans Amateur Photographer. L 'écrivaine à succès Alina Reyes, d'un côté, le photographe talentueux du corps féminin Bernard Matussière, à qui l'on doit notamment les clichés des toutes premières campagne Aubade, et des reportages retentissants de vérité publiés en livres, notamment sur Cuba, de l'autre. Alina Reyes a accepté de poser totalement nue pour ce livre particulier, dans lequel elle s'est lâchée et attachée à souligner la beauté du corps, l'histoire du nu féminin dans la mythologie, l'Histoire et l'imaginaire international depuis l'aube de l'humanité. Tout désigne le Nu comme un phénomène qui a si bien " collé " à la culture européenne que nous n'en sommes jamais sortis. Tant il relie l'Occident d'un bord à l'autre, d'une époque à l'autre et même d'un art à l'autre, y compris la photographie, et a servi continûment de base dans la formation des Beaux-Arts. L'Eglise a pu...

Le diptyque en photographie

Origine du diptyque A l'origine le diptyque était un dessin ou une peinture en deux parties. Le format pouvait être sous forme de paysage ou de portrait, mais ils étaient généralement de la même taille. Le diptyque était parfois une image continue mais divisée ou composée d'images séparées, étroitement apparentées. Souvent, vous verrez des portraits d'un couple avec une personne sur chaque panneau. Le mot diptyque vient du grec ancien δίπτυχος / díptykhos, « plié en deux »). Le mot «ptykhe» était le nom des tablettes d'écriture pliantes à l'époque romaine soit deux panneaux de bois, le plus souvent, articulées entre elles avec des surfaces intérieures revêtues d'une couche de cire prévues pour écrire. Le diptyque en photographie Un diptyque en photographie est une œuvre composée de deux photos dont les sujets se regardent et  se complètent l'un l'autre pour créer plus de tension que ne le feraient les images séparément. Le fait d'appareiller deux photographies sur une page, un mur ou un cadre a une influence cruciale sur la façon dont elles seront vues : les images se reverbèrent l'une l'autre créant un jeu de miroir dans la pensée. Un  diptype peut être composé : de deux images jointes ce qui en fait une sorte de tableau, les deux images fontionnent comme une image unique ou de deux images séparées par un espace. Cet espace se met à compter autant que les images elle-même. Fondamentalement on trouve dans les arts plastiques (peinture, sculpture, photographie...